LA BELGIQUE EN SURSIS ?

Luc Beyer de RYKE

Juillet 2008

Le 13 DÉCEMBRE 2006, les téléspectateurs de la Radio Télévision belge de langue française, la R.T.B.F., assistent passivement au déroulement de leur soirée. Ils ont prêté une attention distraite à la rumeur du monde. La répétition érode les solida­rités, assourdit les émotions, lasse l’attention.

Les horreurs du Darfour, les querelles communautaires en Belgique finissent par susciter la même indifférence. Les voici soudain arrachés à leur torpeur. On annonce une émission spéciale. Les programmes s’interrompent. Le présentateur, le même qui, une demi-heure plus tôt, avait présenté le journal télévisé, réapparaît. Le ton et le visage grave pour annoncer que la Flandre a pris son indépendance. La Belgique n’existe plus.

Malgré un bandeau, il est vrai discret, affiché trente minutes plus tard pro­clamant : « Ceci est une fiction », plus de 80% des téléspectateurs se laisseront prendre. Adieu Belgique ! On s’émeut, on s’affole ! La RTBF c’est le Service Public. Comment imaginer qu’il ne dise pas « vrai » ! A cela s’ajoute que le scénario est dans toutes les têtes. Lorsque l’émission terminée « Rome sera à nouveau dans Rome » et la Belgique retrouvée les passions se déchaînent. Le « coup d’état médiatique » est encensé par les uns, cloué au pilori par les autres. On stigmatise « l’irresponsabilité » de la RTBF, on loue l’indépendance du Service Public. On agite les menaces de sanction. Il n’y en aura pas. Tout s’apaise. Le long fleuve -si peu tranquille- reprend son cours.

Jusqu’aux élections législatives du 10 juin 2007. La fiction commence à ressem­bler à la réalité. Il faudra neuf mois pour constituer un gouvernement transitoire. Qui se mue après un changement programmé de Premier ministre en gouverne­ment définitif. Le mot prend ici toute sa saveur, alliant le sens du relatif.. et de la dérision. La grande négociation communautaire est devant nous. Avec le risque majeur de dislocation du pays. La Belgique est en sursis…

Le survol de l’Histoire

Belgique ? Vous avez dit Belgique ? Q’est-il ce pays si mal connu par ses voisins français ?

L’Etat belge est né en 1830 après avoir chassé les Hollandais, ceux que le Général de Gaulle aimait appeler les « Bataves » en étirant les syllabes lorsqu’il les qualifiait ainsi.

Nous nous donnâmes pour roi un prince allemand, un Saxe-Cobourg neveu de la reine Victoria qui se choisît une Française pour reine, Louise-Marie, fille de Louis-Philippe. L’équilibre européen était ainsi préservé. Mais qu’en fut-il de l’équi­libre intérieur ?

Déjà à l’époque la majorité des habitants étaient flamands. Il est vrai que leur idiome tenait davantage d’une diversité de patois que d’une langue unifiée. Encore qu’on puisse faire état au Moyen-âge de noms illustrant les Lettres flamandes. Citons Anne Bys, les Hadewyk, trois mystiques, Ruysbrœck dit l’admirable ou le divin. Au XIIIe siècle, Jacob van Maerlant peut se comparer aux premiers encyclo­pédistes français et italiens.

Le régime espagnol dans sa dernière période, celle de la guerre des quatre-vingt ans déclenchée sous Philippe II, ravagea les Flandres. Cette guerre les ensevelit et provoqua la division des XVII Provinces avec la naissance des Pays-Bas réformés. Après Waterloo, Guillaume Ier échoua à reconstituer les XVII Provinces. Les Belges le chassèrent. Les Belges ? Certes. Mais surtout des Liégeois. et des Français. Sans doute le petit peuple de Bruxelles, au flamand savoureux et patoisant, y mit la main. Mais lorsque l’Etat fut constitué il fut régi du Nord au Sud en français. Langue de rayonnement et de prestige international, elle était celle des notables et des élites.

Au fil des ans naquit, grandit, et s’amplifia en Flandre un sentiment de frustra­tion. Il se mua en révolte. Les deux guerres mondiales accrurent les déchirements et les fractures. L’Allemagne, wilhelminienne puis hitlérienne, y contribua. Sortis de la tourmente nous nous suffîmes à nous-même pour persévérer dans l’approfondissement de nos différences. N’est-ce pas Malraux qui disait que l’homme a le choix « entre approfondir sa communion ou cultiver sa différence » ? Nous tournâmes le dos à la communion.

La « Babel » belge

Lors des journées de Mai 68 les graffitis fleurissaient sur les murs. L’un des plus parlants, des plus imagés, des plus poétiques était « sous les pavés, la plage ». Il nous fait songer à la Belgique. Dit ainsi, cela peut surprendre. Expliquons-nous. Il y a la réalité de l’Etat Belge. Elle est objective, factuelle. Un peuple composé d’un peu plus de 10 millions d’habitants. Parmi eux, environ 6 millions de Flamands, 3 V de Wallons et à peu près un million de Bruxellois. Il est régi par un gouvernement fédéral, un gouvernement flamand, un gouvernement bruxellois, un gouvernement wallon, un gouvernement de la « Communauté française » alliant Bruxelles et la Wallonie, un gouvernement de la région allemande. Au total six gouvernements. Les parlementaires élus dans leurs régions siègent dans leurs assemblées et ne re­trouvent « l’autre » qu’au sein du parlement fédéral. D’où leur « isolement » com­munautaire. Ils ne sont plus des parlementaires « belges ».

Economiquement il y a eu un transfert de richesses. La Flandre au XIXe siècle était agricole et pauvre. La Wallonie, jusque dans les années soixante, après la se­conde guerre mondiale, était prospère. La mort des charbonnages allait changer la donne. Aujourd’hui il y a entre 5 et 6% de chômeurs en Flandre, 15% en Wallonie et. 22% à Bruxelles ! La Flandre ne veut plus « payer pour la Wallonie ». Elle entend scinder la Sécurité Sociale, gérer sa propre politique financière, décider de sa conduite en matière d’immigration. « Avec la Belgique si l’on peut, sans elle s’il le faut ». Elle dispose de ports. Non seulement Anvers, le second en importance en Europe après Rotterdam, mais également ceux de Zeebruges et de Gand. Si la Flandre fait sécession ce sera pour devenir une République. Elle peut se suffire à elle-même. Elle constituerait un Etat disposant d’une population plus importante en nombre que la Norvège ou le Danemark.

Les spécificités flamandes s’inscrivent sur une toile de fond européenne où la Catalogne, les aspirations de la Ligue du Nord en Italie, offrent des analogies. La Flandre est dans l’air du temps… Voilà pour « les pavés », premier terme du slogan de Mai 68. Nous sommes dans la froide réalité des chiffres et des faits. Et « la plage » ?

« Sous les pavés, la plage… »

« La plage » est tout ce que dissimule la superstructure de l’Etat. La Belgique est parcourue de courants sous-jacents, les uns exprimés, les autres estompés au fil des ans mais qui vivent toujours dans les mémoires et l’inconscient.

C’est pourquoi il nous paraît éclairant de survoler les mythes qui ont fondé la Belgique et ceux qui la déstructurent. Le premier des mythes fondateurs nous ramène sur les bancs de l’école. Les doigts tachés d’encre, nous nous appliquions en écrasant notre plume ballon sur la page blanche du cahier, à écrire la maxime prêtée à Jules César : « De tous les peuples de la Gaule, les Belges sont les plus braves. » Nous en concevions une fierté légitime. Mais à l’époque on nous taisait la suite de la citation : « …parce qu’ils sont les plus éloignés de la civilisation… » La civilisation bien entendu est Rome et la Belgique a peu de choses à voir avec celle que nous connaissons. N’empêche, les mots de César demeurent gravés dans le marbre des mémoires. A la même époque Ambiorix sera notre Vercingétorix.

« Le siècle marche et pose ses jalons. » comme le clame un de nos hymnes patriotiques. Au Moyen-âge, un de ces jalons se nomme Godefroy de Bouillon. Il participe à la première Croisade. On le figure sur des tableaux de l’époque romanti­que, épée à la main, bannière déployée sur les murailles de Jérusalem. Il fut élu « Roi de Jérusalem » mais prit le titre d’ « avoué du Saint-Sépulcre ». Il mourra un an après. Peut-être empoisonné. Après la Grande Guerre l’offre fut faite au Roi Albert, le « Roi Chevalier », de devenir le gardien des Lieux Saints. Prudent, il déclina. Les Belges se prévalent du souvenir de Godefroy de Bouillon. Reste que le lieu de sa naissance demeure incertain. Il parait en outre que jamais il ne mit les pieds dans ce château de Bouillon où.tout parle de lui.

Un des mythes fondateurs devenu ensuite destructeur sera la bataille des Eperons d’Or en 1302. A Groeninghe la fleur de la Chevalerie française sera défaite par les Communiers flamands. La piétaille victorieuse arrache aux cadavres des chevaliers leurs éperons d’or pour les accrocher aux voûtes de la cathédrale et les dédier à Notre-Dame de Groeninghe. Dans un premier temps, francophones et néerlando-phones exaltèrent l’héroïsme des Communiers. Emile Verhaeren chante cette :

« Flandre tenace au cœur » « Flandre des aïeux morts ».

La fierté d’être belge se nourrit de « l’épopée coloniale » et des entreprises indus­trielles qui voient les Belges associés à la construction du métro parisien, à celle des tramways du Caire, aux chemins de fer à Tien Tsin. La Belgique, petit pays, est aussi une des principales puissances industrielles au XIXe et au début du XXe siècle.

Pays martyr, plaint et admiré de tous pour sa résistance durant la Grande Guerre. L’entre deux guerres, elle, verra s’accuser les lignes de fracture. La deuxième guerre mondiale conduira après la capitulation, à la Question Royale. Elle mènera dans les années cinquante le pays au bord de la guerre civile. Le roi Léopold III se vit reprocher de ne pas avoir gagné Londres durant la guerre et de s’être remarié avec une roturière alors que la moitié de l’armée, les Wallons, se trouvaient prisonniers en Allemagne. Les Flamands, eux, avaient été relâchés après quelques semaines. C’était le fruit de la « Flamenpolitik » de l’Allemagne. Les vieilles haines s’en virent ravivées.

La prochaine secousse arriva lors des grandes grèves de 1960. En Wallonie, elles furent insurrectionnelles. Ce fut en 1968 l’éclatement de l’Université de Louvain sous les coups de butoirs du nationalisme flamand. On se souvient des cortèges d’étudiants défilant aux cris de « Franse ratten, rol uw matten », « Rats français roulez vos tapis ». Ces « Français » étaient les étudiants francophones. Une partie d’entre eux étaient des francophones de Flandre. Louvain se scinda comme l’était l’épisco-pat. La prestigieuse bibliothèque fut partagée. Les numéros pairs allants aux fran­cophones, impairs aux néerlandophones. Ou le contraire. Aujourd’hui Leuven et Louvain-la-Neuve en Brabant Wallon se développent harmonieusement. Reste que le traumatisme n’a jamais été surmonté. Tant auprès des catholiques que des non-catholiques francophones.

La suite est moins spectaculaire. Elle est faite du détricotage de nos institu­tions. Le passé unitaire est renié. Chaque pas mène à plus de dissociation. Au point qu’aujourd’hui ce qui est en cause c’est la dislocation.

 

Une mythologie destructrice

Nous avons vu les mythes fondateurs. Ils se sont effilochés, estompés, presque évanouis. Que furent, que sont, les mythes destructeurs ? Ils sont d’importance iné­gale. Le premier d’entre eux, le plus important par le sens qui lui est donné, demeure la bataille des Eperons d’Or. La réalité fait des Eperons d’Or une lutte sociale bien plus que linguistique. Même s’il est vrai que la défaite de l’armée royale, celle de Philippe Le Bel, eut une énorme résonance dans toute la Flandre. La Flandre, ce sont Bruges, Gand, Courtrai, mais aussi Lille, Arras et Cambrai. Il faudra atten­dre le romantisme au XIXe siècle et Hendrick Conscience avec son « Leeuw van Vlaanderen. »(« Le Lion de Flandre ») pour apporter une dimension linguistique à l’évènement. Le paradoxe veut que Conscience – Henri Conscience – est … Français. Son œuvre devient la bible du flamingantisme. Ce dernier trouve durant la guerre de 14-18 des accents qui continuent encore à résonner dans la mémoire de la Flandre et des Flamands. Dans les boues de l’Yser on commandait en français, on mourait en flamand. La sentence est excessive mais pas inexacte. Le corps des officiers d’où qu’ils viennent était composé de francophones. Le Cardinal Mercier, avec onction, proclamait : « Etre Flamand n’est pas un pêché, c’est un malheur. » L’armée était une armée de classe. Mais c’était, même si on ne le souligne pas, la même chose pour les Wallons. Il y en avait sur l’Yser. Les soldats parlaient wallon, les officiers le français. Tant pour le Flamand que pour le Wallon il s’agissait d’une multiplicité de patois.

L’Allemagne accentue les divisions. Il n’existait pas d’Université flamande en Flandre. Le gouverneur général Von Bissing en fonde une à Gand. On y parlait le flamand, on y pensait en allemand. Le bas clergé flamand comptait des prêtres exaltés, apôtres du nationalisme, tel l’abbé Cyriel Vershaeve. Collaborateur de la première guerre, il le fut aussi lors de la seconde. Il saluait les SS de la division fla­mande Langemark sur le front de l’Est comme étant « parmi les meilleurs d’entre nous ». Condamné à mort par contumace après la guerre, il se réfugia au Tyrol dans un couvent où il mourut. En 1973, un commando nationaliste vient dé­terrer son corps clandestinement pour rapatrier ses cendres dans son village d’Al-veringen. Aujourd’hui il y repose. Sa mémoire y est honorée et un musée lui est consacré. Nous sommes en 2008. Le fait est révélateur plus qu’anecdotique. La Flandre demeure écartelée par son passé. Dans la Belgique régionalisée, la fête de la Communauté flamande, célébrée par le gouvernement flamand, tombe le 11 juillet, date anniversaire de la bataille des Eperons d’Or. Que ce soit dans le cadre fédéral ou une fois scindée, la majorité des Flamands a opté pour la Flandre.

 

L’orangisme

Une minorité seulement demeure attachée à l’idée de la Grande Néerlande et à l’Orangisme. Joris Van Severen, entre les deux guerres, était l’ardent défenseur d’une réunification des XVII Provinces. C’était un mystique, moine-soldat transposant dans un contexte différent la pensée maurassienne. Mais s’il s’inscrivait aussi dans la montée des fascismes en créant son « Verdinaso », mouvement en uniforme. Il n’a, contrairement aux radicaux du flamingantisme, jamais témoigné d’une sympathie à l’égard du nazisme et d’Hitler. A la suite d’un malentendu tragique (ou d’un com­plot ?) il fut arrêté aux premiers temps de la guerre. Il fut transféré en France dans un groupe où il y avait des rexistes, des communistes, un dominicain allemand. Ils furent maltraités, certains torturés et tués par des soldats français dans le kiosque d’Abbeville. Le pourquoi de ces assassinats n’a jamais été élucidé. Aujourd’hui rares, voire rarissimes sont ceux qui se réclament de Van Severen. D’une certaine maniè­re, mais sous une forme exclusivement économique et.démocratique, le Benelux pourrait constituer le rameau de l’arbre abattu.

Côté francophone deux rêves, deux mythologies parfois convergentes, ont eu quelque attrait. Le rêve lotharingien englobant le Luxembourg enfiévrait l’imagi­naire du sénateur-écrivain Pierre Nothomb, le grand-père d’Amélie Nothomb.

 

Le Cercle de Bourgogne

Un rêve plus dangereux par les conséquences qu’il entraîna fut celui de la Grande Bourgogne. C’est Léon Degrelle qui chevaucha ses nuées. Lui s’était donné à Hitler. « Si j’avais eu un fils, c’est vous que j’eus souhaité » lui confia le Fùhrer. Léon Degrelle leva sa Légion Wallonie et combattit avec elle sur le front de l’Est. Ses éten­dards portaient les bâtons croisés et noueux de Bourgogne. Saint-Loup fut l’auteur d’un livre au titre révélateur, « Les SS de la Toison d’Or ». Léon Degrelle se voulait le dernier Grand Duc d’Occident. Ce fut le destin d’un homme seul. A l’encontre du mouvement flamand dont l’aile collaboratrice du temps de guerre a aujourd’hui des héritiers, le rexisme s’est évanoui. Le personnage de Degrelle ne figure plus que dans les livres d’Histoire. Ce Latin se voulait appartenir aux Germains.

 

Le « rattachisme »

Rien de tel pour les « rattachistes ». C’est ainsi que l’on nomme les adeptes du rattachement à la France. Ils sont pour la plupart Wallons. Leur « mémoire » est celle du régime français, celui amené par les armées de la République et perpétué -jusqu’à Waterloo- par la Grande Armée, celle de Napoléon. Sur le plan du folklore, chaque année, dans l’entre Sambre et Meuse, processionnent au son des fanfares des sociétés dont les membres sont revêtus des uniformes de l’armée impériale. Chaque année aussi, d’autres figurants rejouent, revivent et livrent la bataille de Waterloo au pied de la butte. Avec, au fond du cœur, cette interrogation mêlée de nostalgie : « Et si l’Empereur avait vaincu ? »

Non loin de la butte se dresse un monument érigé à « l’aigle blessé ». C’est le lieu où s’assemblent les fidèles du mouvement prônant le « retour à la France ». On y vit des hommes politiques français dont Chevènement. George Sarre et Paul Marie Couteaux étaient présents lorsque Paul Henry Gendebien, en 1999, fonda le Rassemblement Wallonie-France. C’était à Charleroi. On aurait cru relire « Quatre-vingt-treize » et entendre monter en ligne les volontaires de l’An II.

Les « rattachistes » sont peu nombreux. Si la Flandre prenait le large, les maigres cohortes rattachistes pourraient devenir bataillons ou régiments.

 

Les mirages…

En résumé, les Eperons d’Or, l’Orangisme ressuscitant les XVII Provinces, la Grande-Bourgogne, la Lotharingie, les tambours de l’Empire et des gloires napo­léoniennes ont inspiré des acteurs de l’Histoire de la Belgique. Ils voulaient – cer­tains le veulent encore avec détermination – remplacer l’Etat belge par une autre construction étatique épousant leur idéal.ou leur chimères. « Sous les pavés, la plage. »

Occultés pas l’Histoire il y eut, il y a des mythes dont certains pourraient deve­nir réalité. Ceux-là n’ont qu’un dessein : détruire l’Etat belge.ou lui survivre.

 

* Député européen honoraire, il a présenté durant 18 ans le « Vingt Heures », le Journal Télévisé de la R.T.B.F. (Radio Télévision de langue française). Durant deux mandatures, il fut député européen. Depuis l’an 2000 il a consacré chez François-Xavier de Guibert trois livres à son pays. « Tocsin pour la Belgique », « Les Lys de Flandre », (vie et mort des francophones de Flandre) et, en janvier 2008, « La Belgique en sursis ».

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