Les Balkans, carrefour stratégique

André pertuzio

Consultant pétrolier international et ancien conseiller juridique pour FàiCT à la Banque mondiale.

2eme trimestre 2011

CETTE PÉNINSULE AU SUD-OUEST DE L’EunOPE a toujours eu ude réputation justifiée d’instabilité, de relations conflictuelles et de morcellements territoriaux reflétés par le qualificatif « nalkunisé », qui traduir essez justement l’état de cette région auj ourd ‘hui.

Un rappel historique

Dans son dernier ouvrage, 1917. L’Année des occasions perdues, François-Georges Dreyfus brosse un tableau, hélas véridique, des conséquences de l’échec des négo­ciations de paix cette année-là. Il en fut ainsi notamment de la tentative de média­tion du pape Bmoît XV à laquelle s’opposa le président des États-Unis Woodrow Wilson, notamment ennemi du « papisme » et qui devait, après l’intervention amé­ricaine, influencer le calamiteux traité de Versailles dont Jacques Bainville, dans Les conséquences politiques de la paix, devait démontrer le fatal enchaînement qui conduira à la Seconde Guerre mondiale. L’une des dispositions essentielles dudit traité fut la disparition de l’Empire austro-hongrois, laissant une Allemagne, dé­sormais république unifiée, dominer de son poids humain et économique toute l’Etirope centrale, désormais constituée de nouveaux États faibks ou composites, tels le Tchécoslovaquie et la Yougoslavie.

Il y av^t là certes une apparence de togique dans la constitution de cette der­nière puisqu’elle rassemblait le° « Slaves du Sud », mais c’était oublier la trajec-toiïe historique et culturelle de la Slovénie et de k (Croatie, partte de l’Empire des Habsbouro et catholiques d’ude part, de la Serbie et de lu Bosnie-Herzégovine sous domination ottortlane pendant quatre siècles et orthodoxes (ou musulmanes) d’autre part. N’oublions pas aussi des traditions très différentes entre des siècles sous le sceptre des Habsbourg d’une part et, pour la Serbie, des siècles sous l’occu­pation ottomane. De plus, le royaume de Yougoslavie fut donné à la dynastie serbe des Karageorgevitch haïe des Croates, dont un commando devait assassiner le roi Alexandre Ier en visite d’État à Marseille en 1934.

La guerre fut une autre révélation, lorsque les armées allemandes envahirent la Yougoslavie et que se constitua un État croate, allié de l’Allemagne, et dont le chef Ante Pavelitch et ses « oustachis » se livrèrent à l’endroit des Serbes à un véritable ethnocide, qui fit 700 000 victimes. Ajoutons que Bosniaques et Albanais rejoigni­rent aussi les armées allemandes. Après la guerre, la Yougoslavie reconstituée fut gouvernée d’une main de fer par Josip Broz, communiste croate, sous le nom de maréchal Tito. Il élimina l’âme de la résistance serbe, le général Mihailovitch, qu’il fit fusiller. Il limita également l’importance de la Serbie au sein de la République fédérale de Yougoslavie en créant à partir de son territoire deux nouvelles régions, la Voïvodine et le Kosovo, ce qui ne fut pas sans conséquences sur la suite des évé­nements.

Après la mort du maréchal Tito et plus tard après la disparition de l’Union soviétique, les luttes intestines dans le pays s’exacerbèrent et les puissances « occi­dentales » entrèrent en jeu. Notre propos n’est pas de refaire l’histoire d’une tragédie de dix ans mais de relever les intérêts géopolitiques et géostratégiques des inter­venants. Relevons cependant, outre les antagonismes déjà évoqués, l’imbrication en de nombreuses parties du pays des différentes nationalités. Les mouvements sécessionnistes se manifestèrent d’abord en Slovénie puis en Croatie par l’adop­tion de Constitutions en opposition avec la Constitution fédérale de Yougoslavie. La reconnaissance prématurée de ces nouveaux États par l’Allemagne attisa le feu de l’éviction des Serbes de la Krajina et la guerre de Bosnie, qui vit la création du premier État musulman en Europe depuis l’occupation ottomane. Passons sur les indicibles cruautés de cette guerre où la « communauté internationale » fit de la Serbie de Slobodan Milosevic un bouc émissaire, avec création d’un tribunal pé­nal international ad hoc pour punir les crimes de guerre – à peu près uniquement serbes, ainsi que ne manqua pas de le relever le général Pierre-Marie Gallois dans un remarquable ouvrage, Le sang du pétrole, dont le tome I est consacré à la pre­mière guerre d’Irak et le tome II à la Bosnie. On s’y reportera avec intérêt. Quant à l’académicien Jean Dutourd qui prononça un Scandale de la vertu en 1997 devant ses pairs, il relevait notamment : « Le tribunal international décerne des prix Nobel de crimes de guerre, des prix Nobel de crimes contre l’humanité, des prix Nobel de génocides à des individus ou à des collectivités dont le tort principal est d’avoir déplu aux puissances qui régentent le monde et que celles-ci veulent écraser mais avec des prétextes honorables. » On ne saurait mieux dire…

Comme on le sait, les opérations contre la Serbie ne s’arrêtèrent pas là et se poursuivirent avec l’agression de l’OTAN, en violation du droit international contre ce pays, y compris le bombardement de Belgrade. Cette agression en vue d’arracher à la Serbie sa province du Kosovo, berceau de la nation mais peuplée de 80 % d’Albanais, est emblématique de la transformation de l’OTAN en une organisation internationale, avec droit d’autosaisine, en fait un outil militaire de la politique de Washington.

Le 17 février 2008 fut proclamée l’indépendance du Kosovo, reconnue par une minorité de pays mais par tous ceux de la « mouvance » atlantiste, soit les États-Unis et la majorité des pays européens, sauf, bien entendu, l’Espagne, pour laquelle le précédent du Kosovo serait très dangereux compte tenu des particularismes reven­dicateurs de la Catalogne par exemple. Ledit précédent ne tarda d’ailleurs pas à être invoqué par la Russie, devenue cette même année le parrain de l’indépendance de l’Abkhazie et de l’Ossétie du Sud en Géorgie, après la malencontreuse attaque du président Saakhachvili contre ce dernier pays !

Après ces guerres balkaniques antiserbes, l’état des lieux est le suivant : la Yougoslavie a éclaté en six pays indépendants : Croatie, Slovénie, Serbie, Bosnie-Herzégovine, Monténégro et Macédoine. Ainsi a disparu la dernière des survivances du traité de Versailles.

La situation actuelle

Les accidents de l’histoire, l’intérêt et les calculs des puissances amènent des si­tuations conflictuelles dont les fils sont parfois difficiles à démêler. En l’occurrence et sans négliger le poids de l’histoire, il convient, comme toujours, de se remémorer le vieil adage is fecit cui prodest. Aujourd’hui, le grand perdant de ces commotions balkaniques est incontestablement la Serbie, avec sa diminution de puissance et ses centaines de milliers de réfugiés chassés de leurs demeures ancestrales. Mais quels sont les bénéficiaires ? D’abord certainement l’Allemagne, laquelle, depuis sa réunifi­cation et compte tenu de sa réussite économique, est devenue ainsi le pays européen politiquement dominant, ayant refait avec la Croatie et la Slovénie l’ensemble ou presque de l’ancien Empire austro-hongrois et désormais dans sa zone d’influence.

Si l’on se reporte sur ce point à l’étude du général Gallois, l’on y voit une confir­mation que, débarrassée des souvenirs de la Seconde Guerre mondiale qui avait fait d’elle un partenaire docile, elle est aujourd’hui, singulièrement depuis sa réunifica­tion, la première en Europe. Elle « élargit ses horizons » et reprend, dans le droit-fil de l’ancien pangermanisme adapté à la politique d’aujourd’hui, les objectifs d’une Grande Allemagne, pour laquelle l’effacement du diktat de Versailles a toujours été un objectif, et l’éclatement des États composites de Tchécoslovaquie et Yougoslavie est une victoire géopolitique.

D’un point de vue général cependant, le nouveau paysage des Balkans consacre le poids des États-Unis. Leurs interventions dans ces guerres civiles leur ont permis de mettre à profit l’éclipse momentanée de la Russie de Boris Eltsine, empêchée d’agir en raison de ses propres difficultés intérieures et qui n’a pu intervenir comme elle l’aurait fait en d’autres temps, ne serait-ce qu’en vertu du « protectorat » auto-proclamé de la Russie depuis le tsar Ivan III sur les orthodoxes des Balkans. En fait, l’action des États-Unis pendant ces années de conflits n’est pas séparable de leur po­litique mondiale, exposée notamment par Aymeric Chauprade dans Géostratégiques, n° 24, « La Russie, obstacle majeur sur la route de l’Amérique-Monde ». L’enjeu est en effet la domination de l’Eurasie ou tout au moins sa neutralisation, d’où une politique qui considère la Russie comme un adversaire potentiel. Si l’on regarde la carte, en effet, on voit que de l’Europe à l’Asie centrale un chapelet de bases militaires entourent la Russie et le Moyen-Orient, essentiellement toutes les zones pétrolifères et voies d’acheminement des hydrocarbures, l’objectif étant à la fois stratégique et énergétique. Aujourd’hui, la formidable montée en puissance écono­mique et politique de la Chine ne se traduit pas encore par une puissance militaire approchant celle des États-Unis mais elle croît au rythme de 15 % par an. La Russie est donc aussi un élément essentiel dans ce grand jeu mondial.

Pour en revenir aux Balkans, l’implantation dans cette région de deux États musulmans, Bosnie et Kosovo, répond aussi à la politique islamique des États-Unis, non seulement du temps de la guerre froide en instrumentalisant l’islam contre l’Union soviétique et, après, dans l’affaire de Tchétchénie, pour affaiblir la Russie. Il convient de relever à cet égard que le président Clinton vantait les « mérites de la civilisation musulmane aux prises avec la barbarie slave » !

Dans le cadre de cette politique de puissance, le Kosovo constitue une base dont on ne doit pas négliger l’importance. Toutefois, avant le sujet de la base militaire du camp Bondsteel, il est utile de donner un aperçu de ce qu’est le Kosovo aujourd’hui. Mis au pouvoir par l’ONU et Washington, l’UCK sécessionniste et mafieuse a ins­titué un régime qui se caractérise par un nettoyage ethnique aux dépens des Serbes qui ont fui le pays et dont il ne reste plus qu’un faible pourcentage concentré dans la région de Mitrovica. De plus, si l’on en croit le rapport accablant du sénateur suisse Dick Marty au Conseil de l’Europe, le Kosovo est devenu une plaque tournante du trafic de la drogue qui vient pour l’essentiel de l’Afghanistan. Il est également devenu un centre européen de prostitution et, pire encore, une plaque tournante du trafic d’organes humains, notamment ceux prélevés sur des Serbes par l’UCK lors de la guerre en 1999. Ce territoire semble bien aujourd’hui mériter le nom qui lui a été ainsi attribué, l’« abcès du Kosovo ».

Une importance stratégique et énergétique

En fait, quel que soit l’état du pays qui est une sorte de protectorat « onu­sien », le trait qui en est le plus important aujourd’hui est qu’il abrite une base militaire de l’OTAN, en réalité américaine, d’une importance majeure. Il s’agit du camp Bondsteel, du nom d’un vétéran de la guerre du Vietnam, James Leroy Bondsteel. Cette base est située dans l’Est du Kosovo non loin de la frontière avec la Macédoine. Elle couvre près de 800 hectares et comporte 52 pistes aériennes à quoi s’en ajoutent 55 pour hélicoptères. La base abrite environ 7 000 militaires répartis sur 300 bâtiments. Elle est entourée d’une enceinte fortifiée de 14 kilomètres de longueur comprenant 84 kilomètres de barbelés et 11 tours de guet. En définitive, une véritable ville-forteresse avec des possibilités d’actions aériennes ou héliportées immédiates. Ainsi le Kosovo trouve là sa véritable portée internationale. En effet, de par sa position stratégique au cœur de cette péninsule Balkanique remaniée, le camp Bondsteel surveille une immense zone qui s’étend jusqu’à la Caspienne et toutes les voies d’acheminement pétrolier et gazier qui en viennent ou pourraient y être construites, c’est-à-dire une grande partie de l’approvisionnement européen en hydrocarbures mais également du Proche-Orient et de la Méditerranée orientale.

C’est dans ce cadre général qu’il convient de replacer les projets énergétiques de la région et, notamment, ceux d’oléoducs et de gazoducs destinés à alimenter l’Europe centrale et l’Europe occidentale en transportant le gaz et le pétrole en provenance de la Russie et de la région de la Caspienne, voire du Moyen-Orient.

En ce qui concerne le pétrole, on notera le projet d’oléoduc trans-Balkans, dit AMBO (Albanian, Macedonian and Bulgarian Oil Corporation), société dont le siège est aux États-Unis, mais le vrai problème est celui des gazoducs à travers les Balkans pour amener le gaz naturel vers l’Ouest. Ce sujet a déjà fait l’objet de plu­sieurs études dans Géostratégiques, mais il convient d’y revenir car il est fondamental pour expliquer un affrontement plus politique que purement commercial. Il s’agit, comme nous le verrons plus loin, du projet Southstream qui est celui de Gazprom, la société gazière de Russie, et du projet Nabucco, soutenu par l’Union européenne.

On se rappellera que Gazprom fournit à l’Europe occidentale environ 25 % de ses importations de gaz naturel, l’Allemagne en important 50 % de sa consom­mation. C’est environ 100 milliards de mètres cubes que la Russie exporte ainsi vers l’Europe à travers deux gazoducs principaux, dont une branche passe par la Biélorussie et l’Ukraine, et l’autre par la Biélorussie et la Pologne.

Cependant, un nouveau projet de Gazprom Nordstream consiste en la construc­tion d’un gazoduc reliant directement la Russie à l’Allemagne en passant par le fond de la mer Baltique. D’une capacité de 55 milliards de mètres cubes, ce gazo­duc est long de 1 200 kilomètres et d’un coût d’environ 7,5 milliards de dollars. Gazprom en est le promoteur, avec 51 % des actions, les autres actionnaires étant les Allemandes Ruhrgaz et EUN, le Néerlandais Gasunie et la Française GDF-Suez. Ce projet, en voie de réalisation, a été critiqué par l’Union européenne qui a éga­lement réagi à un autre projet de Gazprom, Southstream, intéressant précisément la région balkanique puisqu’il consiste à transporter du gaz russe de la mer Noire à la Bulgarie (Blue Stream) et de là à travers ce dernier pays et la Serbie qui aura la moitié du parcours terrestre, soit 450 kilomètres, et ensuite avec une branche vers la Hongrie et l’Autriche, et l’autre vers la Grèce et l’Italie. Il est aussi à noter que deux nouvelles branches sont prévues vers la Macédoine et la Bosnie. Cette partie du projet a fait l’objet d’un accord entre Gazprom et la Serbie en 2009, la société commune pour cette partie du projet associant Srbijagas pour 49 % à Gazprom (51 %), et constitue une des manifestations d’un accord plus large entre la Russie et la Serbie.

Un projet industriel de cette importance a toujours des conséquences éco­nomiques sur les pays qu’il traverse ou qu’il dessert, il constitue donc un vecteur d’influence, lequel, en territoire « otanesque », ne peut qu’être mal vu à Bruxelles et à Washington, d’autant plus que le projet est déjà très avancé. Ajoutons que cet important ouvrage aura une longueur de 900 kilomètres à terre depuis la côte bulgare, aura une capacité de 43 milliards de mètres cubes pour un coût prévu de 8,5 milliards de dollars. Gazprom est, dans cette entreprise, associée à la société na­tionale italienne ENI, dont la filiale SAIPEM est chargée de l’engineering du projet. Il convient d’ajouter que, dès avril 2010, le Premier ministre de la Fédération de Russie, Vladimir Poutine, annonçait que Gazprom et ENI céderaient chacun 10 % à EDF, la France étant ainsi représentée dans Nordstream et dans Southstream.

Pour faire pièce à ce dernier, Bruxelles devait susciter un projet rival dit Nabucco, qui permettrait aux pays occidentaux de se soustraire à la « dépendance » du gaz russe. L’argument, on le sait, est spécieux car, dans une entreprise industrielle de cet ordre, le producteur qui a construit le tuyau, souvent en association avec les sociétés acheteuses, est plus dépendant de ses clients que l’inverse, mais, en l’occurrence, il s’agit avant tout de politique et de géostratégie. Le projet groupe les sociétés OMV d’Autriche, MOL de Hongrie, Bulgargaz, Transgaz et Botas de Turquie. Il prévoit de relier Bakou à l’Autriche avec une capacité de 31 milliards de mètres cubes et d’un coût d’environ 10 milliards de dollars. Étrangement, il est le fait de sociétés de distribution sans accès à une production quelconque et donc à la recherche de four­nisseurs. Or, la production d’Azerbaïdjan, qui était la solution envisagée, est très insuffisante malgré la découverte du champ géant de Shah Deniz. Il faudrait donc utiliser le gaz du Turkménistan, dont les possibilités de production sont suffisantes mais, d’une part, il faudrait construire un gazoduc sous-marin en mer Caspienne, mais l’unanimité des riverains serait nécessaire alors que la Russie et l’Iran s’y op­posent, d’autre part, la production du Turkménistan est largement orientée vers la Russie et la Chine. À noter aussi que Gazprom achète une partie de la production d’Azerbaïdjan et du Turkménistan. Il semble donc que le projet Nabucco éprouvera des difficultés à se réaliser.

Conclusion

On le voit, les Balkans sont une zone historiquement conflictuelle, où se heur­tent non seulement les religions et les nationalités, mais aussi, et peut-être surtout, les grandes puissances et leurs intérêts internationaux. Les événements que nous avons relatés de la décennie commençant en 1991 sont une preuve récente de ce que l’on appelait la « poudrière des Balkans ». Avec l’éclatement de la Yougoslavie, un nouvel ordre international s’est instauré mais semble aussi précaire que la créa­tion du pseudo-État du Kosovo. Or, les Balkans sont, nous l’avons vu, un carrefour stratégique par nature instable et dont l’évolution dépendra du grand jeu des puis­sances, notamment en matière énergétique. Le général Gallois n’avait donc pas tort d’intituler son ouvrage Le sang du pétrole.

 

Bibliographie

Géostratégiques n°s 24 et 30.

Gilles Troude, « Le Kosovo et les couloirs européens », Géostratégiques, n° 20.

Aymeric Chauprade, « La Russie, obstacle majeur sur la route de l’Amérique-Monde »,

Géostratégiques, n° 24.

Pierre-Marie Gallois, Le sang du pétrole, tome II, Bosnie, L’Âge d’Homme, 1996. François-Georges Dreyfus, 1917, l’année des occasions perdues, De Fallois, 2010. François-Georges Dreyfus, « Le Kosovo, les Balkans et l’Europe », Géostratégiques, n° 20. Jean Dutourd, Scandale de la vertu, De Fallois, 1997.

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